Alors que nous commencions à trouver un nouveau rythme de fonctionnement, que nos athlètes retrouvaient nombreux le chemin du stade malgré des conditions météo difficiles et que l'on retrouvait l'espoir d'avoir une saison hivernale en salle et pour le cross, la crise sanitaire relancée par un virus mutant nous rattrapait et nous rappelait que l'on n'était pas encore sorti de nos difficultés.

Nos dirigeants ont manifestement privilégié le sanitaire et l'économie en proposant un couvre-feu à 18h.

Nous comprenons parfaitement ce souci de protection encore faudrait-il être cohérent sur les objectifs de santé et que parallèlement on redonne à nos hôpitaux les moyens de surmonter cette crise et de soigner correctement. Ca ne semble pas être le cas....

 Ce choix de couvre-feu à 18h empêche pratiquement toute activité associative.

Pour ce qui nous concerne cela signifie la suppression des entraînements des mardis et vendredis (de 18h à 19h30), avec impossibilité de les avancer car nos athlètes jeunes et moins jeunes continuent à travailler. 

Seuls les entraînements du samedi pour nos jeunes peuvent être maintenus et ceci seulement en extérieur, ce qui à cette époque de l'année rend les entraînements très aléatoires. 

Nous avons bien compris que pour nos décideurs l'activité des associations n'est pas essentielle dans ces temps de crise. Cela ne sera pas sans conséquence sur le moral des bénévoles qui pensaient que leur rôle social était important dans nos sociétés où c'est souvent le chacun pour soi qui domine....

Autant cette position ne posait pas trop de problèmes durant la 1ère partie de la crise sur 2-3 mois, autant maintenant, avec la prolongation de cette crise, la situation nécessiterait un réexamen de cette doctrine.

Le monde associatif très vivant en France et particulièrement dans nos villages assure un rôle social essentiel.

A une époque où nos associations sont déjà touchées par la crise du bénévolat, la prolongation du black-out sur toutes les activités risque d'être fatal et nombre d'activités risquent de disparaître complétement, ou pour le moins avoir du mal à remonter la pente....

Une réflexion me semble d'urgence nécessaire.

Ne peut-on pas en même temps protéger les plus fragiles tout en maintenant une vie sociale, des activités culturelles et sportives, des loisirs qui sont essentiels à l'équilibre mental et physique de toute la nation ???

Pour l'instant nos sportifs sont privés de compétition, véritable moteur de la motivation. (à remarquer que les professionnels et les sportifs de haut-niveau peuvent toujours fonctionner...)

Nous appelons tous nos athlètes à participer massivement aux entraînements du samedi qui restent seuls possibles.

Chacun s'organisera en semaine pour garder un maximum d'activité physique afin d'assurer le maintien de la condition physique.

Faisons en sorte de garder au moins ce lien social qui reste notre force, en n'ayant pas peur d'affronter les conditions météo. 

En attendant impatiemment la fin de se simili confinement, rendez-vous donc tous les samedis au stade....